[P]atricia Layton

Vous connaissez, vous, les anges timides tombées de l'on ne sait ou ? Les energumens réservés qui ont l'air d'être un peu plus extravertie qu'il n'en est en réalité ? Je suis sûr que vous devez en avoir rencontrer des centaines durant votre vie : ce genre de personne qui essaye d'être vue des autres en changeant ce qu'elle est vraiment, celle qui essaye malgré tout d'avoir l'air confiante et assuré, alors qu'au fond, elle n'est qu'une enfant timide et rougissante qui n'arrive pas a aligner deux mots sans béguailler, ou qui au contraire, aligne tout un roman sans queue ni tête ! Et ce genre de personne qui ont l'air tellement frêle et fragile, que l'on a l'impression qu'a chacune de ses paroles, elle va fondre en larme …C'est malheureusement la personnalité de Patricia, et cela se voit sur son joli minois. De nature timide et réservée, Patty est une jeune fille pourtant très jolie a regarder et facile a faire rougir. Il n'est pas rare d'admirer sur ses joues un ton légèrement rosée témoignant d'une gène ou d'un compliment qui lui a fait particulièrement plaisir, Patty ne sait jamais quoi faire, que dire, ou se mettre dans ce genre de circonstance. Elle a se besoin constant d'être protégé pour une raison ou pour une autre, ce qui fait d'elle une jeune fille fragile et toujours aux aguets d'un quelconque problème. Peu sûr d'elle, peu confiante, elle cherche à atteindre la sécurité pour enfin se sentir bien. Elle n'est pas du genre a dire ce qu'elle pense car elle sait a quel point ceux-ci peut être douloureux, en connaissance de cause, elle se retient toujours de parler tournant sept fois sa langue dans sa bouche avant de dire une bêtises. Elle est une jeune fille qui sait écouté et très peu dire ce qu'elle a sur le cœur. Car, des choses sur le cœur, elle en a accumulés des centaines et aucune n'a su franchir la barrière de ses lèvres.

Pourtant amusante et souriante, Patricia est une jeune fille qui aime vivre et qui souhaite croquer la vie a pleines dents. Se restreignant souvent, elle a l'amer impression de ne pas savoir profiter. Il lui arrive d'être assez impulsive, c'est plutôt rare et pourtant, elle l'a déjà été, elle sait que ça ne l'a jamais mené bien loin, mais l'idée de pouvoir exprimer ce que son cœur récent lui a fait beaucoup de bien. C'est une rêveuse, cela se lit sur son visage rond et sur son sourire : "je suis sûrement a la recherche d'une utopie". Car pour elle, le Prince charmant existe sûrement quelque part, et peu importe ou, elle le trouvera. Elle a des idéaux assez particulier : généreuse, elle souhaite défendre la veuve et l'orphelin, évité tout les malheurs qui peuvent s'abattre sur le monde… Une utopie particulière qu'elle veut atteindre peu importe la manière. Elle ne conçoit pas que des personnes puissent être malheureuses, c'est pourquoi elle se bat chaque jour. C'est en aidant qu'elle se sent vivante et qu'elle arrive a avoir confiance. Obéissante, droite et franche quand il le faut, Pat' a appris a peser ses mots et le sens de ceux-ci pour ne pas faire d'erreur dans ce qu'elle dit : elle n'aime pas les quiproquos et les malentendus, la clarté est beaucoup mieux. Elle apprécie l'intelligence chez les personnes, étant elle-même assez intelligente, instruite dans de grandes écoles et de fins stratèges, Patricia aime les gens cultivés, ce qui la motive dans apprendre plus chez quelqu'un, c'est lorsque celui-ci témoigne d'un minimum d'intelligence et de mystère. Elle aime lire dans les gens, les écouter, mais elle adore aussi les secrets de chacun, encore plus lorsqu'il s'agit de le découvrir. Audacieuse de temps en temps, elle ne se lance dans un projet que lorsqu'elle a la certitude que celui-ci aboutira, pas la peine de perdre son temps a se battre pour une cause perdue, ce qu'elle veut, c'est le bonus qu'il y a a la clef : en gros "elle veut tout, tout de suite, ou rien du tout."

L'ange blond est pourtant une personne très lunatique qui parrait assez frêle physiquement. Pour sur, elle se laisse très facilement sumerger par ses émotions et pour dire, elle en épprouve énormément. Un peu fofolle, cette jeune fille ne tient pas du tout a l'alcool, ceux qui peut être assez embêtant, et pourtant, même sous l'influance d'un produit tel que la boisson, il est très difficile de delier sa langue. Elle est du genre a répondre a une question par une autre ou a éviter facilement un sujet qui la dérange. Assez bonne actrice, elle est débrouillarde quand il le faut et ne se laisse pas faire lorsqu'elle est au bord d'une crise de nerf. Dans sa vie, Patty en a vécu beaucoup des crises de nerfs, pour sur ! Elle est facilement irritable et comme je l'ai dit, elle passe du rire aux larmes en très peu de mot. Lorsqu'elle aime beaucoup une personne, elle risque discrète sur ses sentiments et montre pourtant un certain attachement : un sourire, des mots sympathiques, des gestes gentils. Lorsqu'elle prend quelqu'un en grippe, il lui est très difficile de lui faire sortir un mot de la bouche, elle restera muette comme une tombe. son regard traduit régulièrement une certaine insécurité que beaucoup trouve attachante, car au fond, Patricia est quelqu'un a qui on s'attache facilement. C'est une gamine paumé, comme on lui a souvent dit, un chaton errant que personne n'a reussi a aider jusqu'a aujourd'hui, car sous ses sourires se cachent des peines que peu oseraient imaginer...

Patricia est une petite blonde, du haut de son metre soixante cinq, elle se trouve vraiment pas grande comparé a ses consoeurs et beaucoup moins plaisante. Elle possède pourtant une bouille d'enfant, ou du moins d'adolescente avec de grand yeux noisettes par lesquels s'expriment énormément d'émotions. De fines lèvres se trouvent aussi ici, formant régulièrement un beau sourire charmant pour tout dire, revelant des dents bien alignés naturellement. Un petit nez fin est planté au milieu de son visage pâle ou une peau complètement lisse et sans imperfection est placé. Elle a un corps assez svelte avec des formes assez conséquente si l'on peut dire. Patricia est une jeune femme possédant des moyens financiers conséquent grâce a son père, c'est pourquoi, elle est souvent vêtue très chic comme on dit. Bon chic bon genre, elle tente pourtant de passer innapercu aux yeux des autres pour ne pas attiré l'attention, car la jeune fille est très discrète et ne souhaite pas se voir integré un club quelconque pour attirer l'attention sur les moyens financiers de son père. Rare sont les fois ou Patty a eut l'envie de porter une robe, ou une jupe, non, préférant les pantalons, elle a cette crainte depuis toute petite que des garçons mal intentionné viennent a observer ses souvetements,... xD

09 décembre 1990 - New York City

Le soleil se couchait enfin sous la couche de neige que donnait la saison. L'automne était arrivé depuis deux longs mois déjà et ce blanc immaculé recouvrait toutes les rues de la ville de New York, ou, dans un petit appartement, une femme hurlait après son mari pour qu'il se presse. Cette femme se nommait Catherine Layton, une styliste réputée dans le monde pour son talent et son originalité prenante. Et puis, l'homme n'était qu'autre que George Layton, le mari de Catherine, un avocat réputé et aimant qui défendait le bien pour l'humanité... du moins, a sa façon. Réparé les tords et les injustices, c'était un peu son second boulot et surtout, défendre les riches qui donnaient beaucoup d’argent ! Catherine continuait d'hurler après son homme pour une raison simple mais importante : les contractions qu'elle avait été de plus en plus rapproché, et la pauvre femme avait perdu les eaux sur les chaussures de son amant. Lui attrapait les clefs de la voiture pour essayer d'amener sa femme jusqu'a la, mais la pauvre fut pris de vitesse par l'enfant arrivant. C'est dans la cage d'ascenseur de l'immeuble ou ils vivaient, juste en face de Central Park (le poumon de New York) que les pompiers durent arrivée en urgence pour aider cette femme a accouché de son premier et dernier enfant. Catherine fut transporté a l'hôpital rapidement, l'enfant aussi, qu'ils appelèrent Patricia. Voilà qu'un bout de chou au destin exceptionnel avait vu le jour dans un endroit aussi insolite qu'un ascenseur.

Mai 1995 - New York City

L'enfance de Patty se passa normalement. Bambin exemplaire, sage et curieux, Patricia était une enfant amusante et pleine de vie qui cherchait a apprendre a devenir beaucoup plus grande. Sa famille l'aimait, les grands parents aussi l'adoraient, les cousins et cousines voulaient la tenir dans leurs bras, que dire de plus, tout le monde courrait après une jeune enfant de moins de 5ans qui ne parlait qu'a travers des hurlements et des "ghaaa" explicites. Elle grandit donc trop rapidement au gout de sa mère qui cherchait a la garder a ses côtés, et beaucoup trop rapidement au gout de son père qui ne la voyait pas autant. Elle eut une nounou qui lui donna des cours a domicile, parce que Meredith possédait un doctorat en médecine et lui expliquait déjà comment clampé une Aorte (au plus grand bonheur de ses parents, parce que comme on le sait, pour tout les parents du monde, leurs enfants sont des génies, surtout lorsqu’ils ont un prof qui leurs apprenne comme opéré alors que l’enfant en question ne sait pas ce qu’est un bistouri !). Patty eut donc des cours a domicile avec des grands professeurs de renommé mondiale une grande partie de sa vie, payer par ses parents, elle leurs demanda plus tard d’intégrer une école pour pouvoir être un peu plus normal. Ras-le bol des grosses têtes, place à une enfance ordinaire ! Mais comme vous vous en doutez, tout ne se passa pas comme prévu. C'est au mois de mai 1990 que George découvrit que sa femme avait un amant qu'elle amenait régulièrement dans la maison familiale et qu'il demanda le divorce avec la garde de l'enfant. Mais c'est a ce même mois que Catherine fut prise dans un grave carambolage dans New York ou elle y perdit la vie suite a une hémorragie des plus graves. Que dire de plus, Patty perdit sa mère sans vraiment comprendre ce que la perte d'un être cher pouvait être...

Janvier 1996 à Juillet 2008 – Paris, Barcelone, Moscou & Tokyo.

L’enterrement fut très médiatisé, et je suis certaine que vous avez certainement eut un aperçu des gros titres : « La grande styliste morte dans un accident tragique : une enfant abandonné et une famille meurtrie » ou encore « La mort de Catherine Layton laisse une enfant orpheline ». C’est fou ce que les medias exagèrent tout ! Enfin bref, le père de Patricia préféra ne pas s’attardait sur la mort de son ex-femme, ce n’était pas dans son intérêt car les affaires n’attendaient pas en ce temps là. Ils furent amenés à déménager et à aller s’installer a Paris ou Patty fut placée dans une école strictement réservé aux filles riches. Elle y apprit la langue locale jusqu’à ce que son père décide de partir pour Barcelone, un an plus tard, ou Patty fut encore une fois placée dans une grande école. Etant encore petite, elle eut le temps d’assimiler beaucoup de chose, dont parler la langue. Au cours de sa vie, Patricia dut vivre dans une dizaine de pays différent, parfois pour quelques semaines et d’autres fois beaucoup plus longtemps. En Russie par exemple, elle y passa quatre ans de sa vie en apprenant à parler le Russe. Langue bien compliqué quand on y pense. Son père ne voulait pas l’inscrire dans un collège de la ville, c’est pourquoi, Patricia passa quatre ans à prendre des cours à domicile donné par une certaine Rodska (un nom bien russe) qui lui apprenait la culture locale. Décidé à partir pour le japon, Patty dut abandonner Rodska et compagnie pour s’installer dans un appartement luxueux en bord de mer pour une affaire de son père qui se passait le bas. Que dire, voila qu’en à peine dix ans, Patty eut le temps d’apprendre (loin d’être parfait, mais quand même) quatre langues différente sans compter celle qu’elle parle depuis sa naissance dans la plus profonde des solitudes. Fille de tout le monde et de personne, ami de personne surtout, Patricia fut une fille bien seule durant toute cette partie de sa vie ou elle découvrit des mondes bien étrange et loin de ce qu’elle aurait voulu voir. Cherchant la normalité avant tout, elle fut placée comme une enfant extraordinaire, se remettant vite de la perte d’un être cher, apprenant de langues compliquées et étudiant ardument, comme je voulais son père. C’est alors, avec une sensation de ras-le bol que Patricia demanda a son père de s’installer dans une ville et de ne plus la quitter. Il choisit Londres et décida après en avoir discuté avec sa fille, de la mettre dans une école.

2008 – Londres

Oh, bien sur, elle mit longtemps à accepter son entrée dans cette école, mais après réflexion, elle savait que c’était dans cette ville qu’elle serait le mieux, dans une école avec d’autres personnes comme elle, qui pourrait peut être la comprendre, car au fond, Patricia n’était pas une fille que l’on pouvait facilement comprendre…

- Papa ! Il n’est pas question que j’aille dans cette école !

Je jetais a mon père un regard remplit de reproche. Pourquoi voulait-il absolument que j’intègre cet établissement ? J’avais toujours été élevé ici, a la maison, et aujourd’hui, il fallait qu’il me place dans un milieu hostile ou je me ferais bouffer très rapidement. Je n’avais aucune envie d’y aller, j’étais terrorisée pour tout dire, la peur au ventre si l’on veut, j’avais dans l’estomac une énorme boule qui m’empêcher d’aller de l’avant. J’étais surtout fatigué de la vie que je menais depuis toute petite et je refusais quelque chose qui me permettrait de voir d’autres gens et d’autres façons de penser.

- Tu sais, c’est vraiment un endroit parfait qui fera ton bonheur. C’est une école pour les gens comme toi.

Je ne sais pas vous, mais pour moi, j’avais l’impression qu’il me disait que s’était une école de dingues qui avaient voyagé toutes leurs vies dans des pays froids ou, au contraire, très chauds qui n’avaient aucunes vies sociales avec les autres et que l’établissement dans lequel ils étaient actuellement été leurs derniers espoirs d’avoir une vie normale. Je crois que je deviens légèrement parano, mais avec mon père, je n’étais jamais sur de rien. J’en venais a regretter Rodska et ses saucissons Russe carrément immonde qu’elle m’avait fait goutté une fois.

- Pourquoi maintenant ?
- Parce que tu es grande et que comme je vais être amené a voyager encore, Londres est une ville géniale ou te fixer et cette école t’aidera ! C’est une école prestigieuse tu sais, digne des plus grandes ! Tu seras bien encadré et tu te feras peut être des amis.
- Je suis sur que je vais leurs faire peur…

Mon père me fit un regard tendre, ce genre de regard que je détestais voir. Derrière ses lunettes rondes se cachaient l’hypocrisie a l’état pur, et plus cela allait, plus je ne pouvais le supporter. Dans un sens, cette école me permettrait de me détacher de mon père, mais dans un autre, je n’étais pas prête de me jeter dans la fausse aux lions, la ou des gens cannibales seraient près a me bouffer. Je crois que je regarde trop la télé.

- Tu es une jeune fille exemplaire Patty, tu n’as donc aucune raison d’être effrayante. En plus de ça, tu es jolie, intelligente et charmante. Tu as tout ce qu’il faut !

Et c’était ça, ces arguments pour me convaincre ? Je dois dire que ceux-ci marchaient fort bien ! C’était agaçant, rageant, j’étais terrorisée et il ne le comprenait pas, il ne faisait ça que dans son intérêt comme a chaque fois ! J’appréhendais tout a présent. Timide et réservé comme j’étais, je me ferais bouffer en quelques secondes la dedans et je serais cataloguer comme la fille timide qui ne sait pas se faire d’ami, parce que ce qui était sur, ce que la bas, j’avais peu de chance de me lier d’amitié avec quelqu’un, peu importait la personne. Qui arriverait a supporter une fille qui bégaie, qui rougit et qui ne sait pas dire de réponse bien construite, qui s’enfonce sous son siège lorsqu’on l’interroge en cours et qui n’ose pas chanter ou jouer de l’instrument qu’elle sait jouer devant tout le monde ? Personne… Ô grand personne…

- Et en qui je pourrais avoir confiance, murmurais-je resigné…